Assoiffé d'amour
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le 23 mars 2014
43 j'aime
Avec Thirst, Park Chan-Wook revisite le mythe du vampire dans un film à la fois original et déroutant.
A travers l'histoire de ce prêtre contaminé par un virus, on assiste à la métamorphose d'un homme en créature immortelle, à la fois intrigué et perdu entre l'histoire qui semble emprunter des chemins divers à l'intérêt contestable et la poésie visuelle du réalisateur d'Old Boy. A la fois sanguinolent et onirique, oscillant entre légèreté de l'être et brutalité, Park Chan-Wook arrive à nous accrocher par des scènes majestueuses, par des trouvailles dans la mise en scène des capacités vampiriques mais le tout manque de liant et l'on est finalement séduit par à-coup jusqu'à deux scènes finales magnifiques qui concluent le film en forme d'apothéose.
Jouant successivement sur les deux atmosphères récurrentes, passant de la folie brutale à la résignation touchante grâce notamment au jeu du couple formé par Song Kang-ho et Kim Ok-vin, le sens de l'image du réalisateur de la Trilogie de la vengeance n'est plus à prouver. Pour le récit, c'est différent. Sur le même thème et pour sortir des films de vampires traditionnelles, préférez à mon sens, La sagesse des crocodiles avec Jude Law.
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Créée
le 16 oct. 2017
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