J'en avais parlé dans ma critique de Roméo+Juliette, sortir indemne d'un film est pour moi chose impossible. Et avec Thirteen, j'ai vécu un grand moment.
C'est le genre de film duquel on ressort avec un gout amer de désespoir, avec lequel je suis allé loin. Peut-être un peu trop. Je ne peux donc pas livrer de critique objective ici. Juste l'image d'une résonnance. Une resurgeance de vie passé et loin derrière moi. La saveur d'un passé oublié qui vous revient en bouche alors que vous avez goûté un millions de plat entre temps. Une madeleine de Proust cinématographique.
J'aimerais pouvoir vous dire tout ce qui m'a traversé l'esprit pendant une heure trente, mais j'en suis physiquement incapable tant ce film atrophie une partie de mon cerveau. Mais ce n'est pas un aspect négatif, il occulte juste certainss sentiments pour mieux me faire me concentrer sur d'autre. Des sentiments plus joyeux, plus nobles, des envies et des rêves.
Les conditions de mon visionnage y sont sûrement pour quelque chose et je ne remercierais jamais assez la personne qui me l'a montré pour le moment que je viens de passer. Je pense que sans ça, j'aurais loupé la moitié du film dans sa profondeur et son discours.
A critique incompréhensible, film peu abordable. Je vous le recommande juste.
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