NC-17
La MPAA, entendez Motion Pictures Association of America, est selon Wikipédia une association interprofessionnelle qui défend les intérêts de l'industrie cinématographique sur le territoire des...
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le 27 juil. 2011
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"This Film Is Not Yet Rated" a été interdit aux moins de 17 ans lors de sortie en salles aux États-Unis, c’est indiqué dans le film qui fait intervenir une vingtaine de personnes et le réalisateur a décider de mener une enquête sur les méfaits de la MPAA : la MPAA est l’organisation qui décide quelle classification donner à un film aux États-Unis.
Il y a certaines choses que l’on doit savoir, les membres de cette organisation ont des identités secrètes, afin de ne pas "subir de pression" et ce documentaire façon Michael Moore en frappant ouvertement la où ça fait mal, va nous montrer une réalité terrifiante qu’on ne connaît pas vraiment en France : la censure américaine.
Le film dénonce cette organisation secrète en balançant tout les mensonges prononcés par le président de la MPAA et nous fait comprendre un pan de l’histoire du cinéma.
Ainsi les "listes noires" n’avaient rien à voir le maccarthysme comme on as pu le croire c’est la MPAA qui as créer ces listes. Le film, tourné en 2005, met en porte à faux des cinéastes et une actrice (Maria Bello) qui viennent tous de tourner un film qui a reçu le mention R : "Lady Chance" de Wayne Kramer, qui a reçu cette mention prétextant qu’on voit les poils pubiens de Maria Bello dans le film (la scène de sexe avec William H. Macy) ; "La vérité nue" d’Atom Egoyan, prétextant de sa scène de partouze homosexuelle (Colin Firth qui démonte la truelle à Kevin Bacon), le mentor de Sarah Polley va intervenir pour le film et se battre devant nos yeux pour savoir qui se cachent derrière les membres de la cour d’appel (si une classification de ne plaît pas à un auteur, celui-ci peut faire appel, comme dans un procès) : "A Dirty Shame" de John Waters ou encore un film de Matt Stone mais aussi des films moins récents, ainsi le premier film cité dans le film est "Boys don’t cry" de Kimberly Pierce qui interviendra à plusieurs reprises ou encore "American Psycho" de Mary Harron. Le film tente de comprendre d’abord comment ils classent les films et en parallèle, traquent les membres de cette association.
Déjà : le plus important est comment c’est montrer : le gros problème de la MPAA : c’est le sexe, des films comme "American Pie" ou "American Beauty" ont été interdits seulement aux moins de 13 ans alors que des films moins crus ont été interdit aux moins de 17 ans. "Boys don’t cry" a failli être amputé de plusieurs scènes pour obtenir l’interdiction : RG-13 mais la réalisatrice, qui s’est inspiré de faits réels pour son film, a essayer d’arranger les choses mais pour elle toutes les scènes a enlever étaient importantes pour elle : ainsi comme le viol anal ou l’orgasme du personnage incarnée par Hilary Swank, toutes les scènes étaient justifiées, elle les as donc laisser au risque de son film obtienne la mention R : donc restreint a un certain public.
Les membres de la MPAA n’aiment pas l’homosexualité dans les films : ainsi plusieurs scènes des films homos et hétéros sont comparés : Joseph Gordon-Levitt qui baise un type dans "Mysterious skin" a obtenu un R et Kevin Spacey qui se masturbe sous la douche dans "American Beauty" a obtenu un RG-13. La réalisatrice du film : "But I'm cheerleadeuse", film narrant les péripéties de jeunes gens homosexuels envoyés dans un centre de redressements, a été interdit aux moins de 17 ans, prétextant des scènes ou des jeunes filles s’embrassent ou se masturbe ouvertement, ce qui as ulcérée la réalisatrice, s'étant inspirée d’endroits réels, qui est elle-même lesbienne, prétextant que c’est un teen-movie, elle s’adresse aux ados alors comment montrer un film pour ados si il est interdit aux moins de 17 ans ? Les réalisateurs refusent de se laisser marcher sur les pieds et bouffer par cette commission de censure.
Mais la MPAA semble insensible à la violence, ainsi un documentaire sur la guerre d’Irak a été interdit aux moins de 17 ans, "Sin City" aux moins de 13 ans. Le réalisateur du documentaire sur la guerre d’Irak s’insurge en disant qu’il n’as rien inventé : le film a reçu cette interdiction car les soldats ont un langage très cru, il y a de la violence et il dit : "J’ai été en Irak, avec les soldats, je n’ai rien inventé du tout, ce n’est pas moi qui parle comme ça, c’est eux, moi je me suis contenté de les filmer, je ne les ai pas forcer à parler comme ça", visiblement la MPAA a pensée le contraire, il a dit que la MPAA refuse de voir la réalité, de la regarder en face et tant que ce sera comme ça, ce sera la guerre. Le film va très loin, outre se moquer de la MPAA en contrecarrant régulièrement leurs propos, en prouvant qu’ils racontent des bobards et bien traque des vrais membres de la MPAA jusque dans la rue, il les piste a Endico (Californie) et pour ça rien de moins qu’une détective privée lesbienne et mère de famille pour faire ce boulot, le réalisateur du film leur donnera des instructions et ça fera plus d’un mois d’enquête.
Des anciens membres de la MPAA témoignent et ne parlent pas de la MPAA en termes positifs, certains ont passer plusieurs années là bas et nous racontent comment ils travaillent.
Quasiment toutes les personnes présentés dans le film disent que la MPAA fout des interdictions a tort et a travers. Ainsi Wayne Kramer, le réalisateur de "Lady Chance" se plaint d’avoir reçu moins 17 ans alors que "Basic instinct" qui en dévoile plus avait seulement été interdit aux moins de 13 ans, idem pour John Waters, qui trouve choquant que les films comme "American Pie" n’aient obtenus que moins 13 ans alors qu’ils sont plus crus que son dernier film en date.
Au début, ce sont surtout des professionnels qui se plaignent des interdictions, de ce système de censure et on voit un écran au début qui affiche plein de noms de cinéastes ayant vu un de leurs films avec la mention R, on voit les noms de Stanley Kubrick, David Lynch, David Cronenberg, Kimberly Pierce et j’en passe remplir l’écran.
Il y a aussi des critiques américains et d’autres personnes travaillant dans le milieu du cinéma.
Et le film, sachant qu’il allait passer par la case MPAA, après un générique qui se dessine en cachant des bouts de scènes de sexe et bien enchaîne les extraits crus de pas mal de films ou on voit du sexe, de la violence, de l’homosexualité… ou rien n’est masqué, il est certain que le réalisateur a décidé de faire ça volontairement pour leur foutre un bras d’honneur.
Pour finir, le film, un peu trop lent, on entends le réalisateur nous raconte ce qui s’est passer a la cour d’appel pour que "This Film Is Not Yet Rated" ne soit pas interdit aux moins de 17 ans.
En voyant ce long-métrage, on découvre que la censure aux États-Unis est bien plus forte qu’on ne pourrait le croire, le constat est terrifiant : en soumettant volontairement l’avis de son film à la MPAA où le film est soumis bien avant sa sortie par la MPAA, les cinéastes s’insurgent pour la plupart.
Un ancien membre dit que : "soit ça soit, une cinquantaine de comités de censure.", la MPAA cible essentiellement les films d’auteurs, d’ailleurs aucun réalisateur de blockbuster n’est intervenu du film, car les réalisateurs indépendants : "ne sont pas sous contrat avec un studio, ils font leurs films comme ils veulent et donc cette liberté leur permet de faire des choses qu’ils ne pourraient pas faire en studio. Mais cette liberté a souvent un prix.", ainsi la MPAA leur tombe sur le râble.
Dans le film, il est expliquer que neuf studios américains contrôlent 95 pour cents du marché cinématographique américains eux-mêmes contrôlent par cinq grands organisme (Sony, Disney...) qui contrôlent 90 pour cent des médias américains. Tout ces chiffres et nombres font vraiment peur.
A noter que ce n’est qu’aux États-Unis que les noms des membres de cette organisation sont secrets, selon un sondage réaliser dans trente pays par un sondeur, il n’y a qu’aux États-Unis que les noms de cette mystérieuse organisation sont cachés au public.
Ce qui était chiant en regardant le film, un peu choquant tant il veut jouer la carte de la provocation, c’est de lire les sous-titres, j’ai bien tenu mais ça va parfois très vite.
Au final, le film est très instructif, aussi également très drôle et taille un portrait de la MPAA très pessimiste, en même temps, ils foutent des interdictions à tort et a travers.
La réalisation de "This Film Is Not Yet Rated" et bien est filmé logiquement caméra a l’épaule ou posée, parfois même pendant une infiltration des détectives prives on as le point de vue d’une camera placée dans une écharpe : c’est original.
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Créée
le 8 août 2021
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