En voyant ce film, la petite mélodie de Gainsbourg nous trotte dans la tête… « Ce mortel ennui qui me vient quand je suis avec toi »… Car franchement comment tomber amoureux d’une cruche comme Judith ? Elle n’a rien pour elle et à son contact toute vie semble se flétrir…
Bon cela tient peut-être à l’interprétation de Bourgoin, qui donne à son jeu toute la platitude et l’inconsistance possible. Elle est en cela à l’image du film il faut bien l’avouer. Cédric Kahn est grotesque, la mise en scène scolaire, limite amateur. Seul Stocker sauve un peu les meubles.
Sinon c’est mal cadré, monté et construit. Plutôt que de choisir le quartier chinois comme toile de fond, Axelle Ropert aurait mieux fait de choisir Rungis. Là-bas les navets sont légion… Elle aurait moins eu à rougir !