2016 commence à me taper sur le système. Ne voyant aucun chef d'oeuvre pointer depuis le mois de janvier, j'avais donc tout miser sur ce Toni Erdmann dont l'affiche avait du mal à contenir tous les superlatifs des critiques soit disant professionnelle. Mieux, la moyenne de mes éclaireurs étaient une des plus belles depuis un bail. Mais voilà, encore une fois je suis déçu. Est ce moi qui suis devenu pisse-froid ? Je commence à m'interroger. Ce film ne m'a procuré que peu d'émotions, des situations comiques prétendument hilarantes qui m'ont esquissé à peine un sourire. Je me suis pas ennuyé mais je n'ai pas trouvé ça passionnant. Tout est là mais rien ne ressort. Une platitude que la mise en scène sommaire ne vient guère aider. Les jargons de business man et woman dans le pétrole m'ont largués au plus haut point. A un moment j'ai rêvé d'un François Damiens en Toni Erdmann, ça aurait été surement plus drôle avec un comique de situation qui va un peu plus au bout des choses. Je remise sur "Juste la fin du monde" et "Moi, Daniel Blake". Pitié.