Comme dit Miles Teller : "Holy Sh*t !!!". Des suites qui valent l'attente comme celle-ci, on en veut bien tous les jours ! Dès l'ouverture, on a décollé à toute berzingue, 10G de nostalgie et de très belle BO en pleine poire, une sympathique équipe de bleus et une intrigue qui nous prépare à un final ahurissant d'action orchestrée avec passion, véritable climax du film où l'on s'est même pris à pencher sur notre siège en fonction des virages... Pourtant, on n'était pas parti pour aduler ce Maverick : perdu dans une foule de Ray-Ban et de vestes bombers (aux transferts identiques, ça c'est des vrais fans), on entrait dans la salle assez sceptique, n'étant pas fan du premier film (l'hérétique parmi les fanatiques). Et notre a priori de s'envoler plus vite que les F-18, on voit à présent ce Maverick comme l'exception à la règle des suites tardives qui sentent l'appat commercial à plein nez, ici pas question d'arnaquer le spectateur, curieux et fans sont tous servis copieusement. Le final est époustouflant de maîtrise technique (on restera toujours un grand enfant stupéfait de voir ces avions de plusieurs tonnes à des vitesses décoiffantes passer si près les uns des autres, virer comme s'ils étaient en papier...) et joue sur une ambiance tendue digne des meilleures séquences des Missions Impossibles. On reste les yeux écarquillés, fasciné par la mise en scène irréprochable et les acteurs très crédibles (même en sachant qu'ils n'ont pas piloté, les scènes de cockpits nous plongent dans la tourmente avec eux...). Le binôme Tom Cruise et Miles Teller est impeccable à l'écran, campant des personnages plus sensibles et fragiles qu'attendu pour une production comme Top Gun, une bonne surprise. Mention spéciale à l'humour raffraîchissant de cet opus, quelques répliques font mouche. Tout fonctionne dans cette suite, de la BO de Hans Zimmer aux nouveaux personnages qui ne font pas de la figuration passive, des retrouvailles nostalgiques pour les fans aux scènes d'action copieuses pour les simples curieux, du nouveau Maverick en proie au doute au Rooster immédiatement attachant avec sa fragilité cachée sous ses chemises hawaïennes improbables. Que vous aimiez ou non le premier Top Gun, prenez cet aller simple pour un ballet aérien hallucinant.

Aude_L
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le 5 juin 2022

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