Film très étrange, voir atypique que ce Total Western qui dénote dans le paysage cinématographique français.
En effet au départ, c'est un polar assez classique, avec
un règlement de compte, des fusillades et la fuite d'un dénommé Bédé, qui travaille pour une organisation criminelle.
Suite a ce massacre dont il n'est en aucune façon responsable le Bédé prend la poudre d'escampette pour sauver sa peau, et emmène un gros paquet de fric.
Un vieux pote de toujours lui trouve la parfaite planque, dans la campagne aveyronnaise dans un centre d'hébergement pour délinquant.
Le voilà donc éducateur, prêt à se faire discret pendant quelques mois pour qu'on l'oublie.
Sauf que les tueurs qu'il a ses trousses le retrouve, et mon préféré c'est Jean Pierre Kalfon une sorte de Caïd impitoyable toujours tiré à 4 épingles.
Après donc la première partie du film avec la planque, la rencontre avec les jeunes délinquants, nous avons la dernière partie avec comme le titre l'indique un total western.
Ca canarde à tout va, on se retrouve même avec une milice improbable, en conclusion pour Eric Rochant tout est bon.
Non tout n'est pas bon, et le concept du film à savoir massacre dans l'Aveyron devient lassant au fur et à mesure que la fin approche.
Et comme le dit Jean Pierre Kalfon, ça va sentir la fondue savoyarde dans une de ses tirades qui n'on rien à voir avec l'histoire.
Le film au final est très déstructuré, il essaye d'être le western moderne, sauf que quand même les cowboys et les indiens c'était autre chose, et c'était dans l'ouest.
Une dernière chose qui je trouve n'apporte pas réellement un plus au film, c'est le jeu de Samuel Le Bihan qui en fait des tonnes et encore des tonnes, et ça aussi c'est pas du Western.
D'ailleurs la scène finale est vraiment two much, avec une musique elle aussi two much.