solitude

Mathieu Amalric, je suis plutôt client, et avec un sujet pareil, je me disais que j'allais forcément aimer. Bon, je ne suis pas entré dedans, clairement pas. Quelques scènes ont fait mouche, un peu, mais dans l'ensemble ce portrait de deux solitudes ne m'a pas convaincu.

Mathieu Amalric joue Joaquim Zand, un producteur qui s'agite beaucoup pour croire à son importance, alors que même les artistes qu'il chaperonne ne croient pas en lui (c'est notre show, lui dit l'une d'elles lorsqu'il fait une réflexion, il est vrai pas heureuse). Joaquim Zand est un homme constamment agité, peu efficace, ayant l'impression qu'il doit gérer mille choses et du coup n'en gérant aucune. Il est arrogant, peu sympathique et borné. Je dois dire que, malgré l'interprétation d'Amalric, j'ai trouvé le personnage particulièrement pénible, sans rien pour le sauver, si bien que ce qui lui arrivait, je me disais juste qu'il l'avait, sinon mérité, du moins cherché.

Parmi toutes ces strip-teaseuses qu'accompagne Joachim Zand, une seule semble également développée. Elle ressent le même sentiment de solitude que Joachim, évidemment. Ceci dit, les deux solitudes ne s'annuleront pas, ce qui rend en plus le film assez déprimant! Même les cours moments de numéros sur scène ne m'ont pas convaincu, à une exception près, le numéro avec la bulle.

J'imagine que le film vaut mieux que ça, et si l'occasion s'en présente j'essaierai peut-être à nouveau.