Film d’animation franco-danois, réalisé en aplats de couleurs, « Tout en haut du monde » est une pépite du genre, tant pour ses qualités graphiques que pour son histoire.
Celle-ci nous amène à Saint-Pétersbourg en 1882. Sacha admire son grand-père, un grand explorateur disparu dans le pôle Nord avec son navire. Passionnée, la jeune fille découvre que les recherches menées pour retrouver le navire n’ont pas été entreprises au bon endroit, et à défaut d’autre solution, elle s'enfuie et se lance elle-même sur les traces de son grand-père dans une aventure hors-norme.
En plus d’être instructif, l’histoire est passionnante, émouvante, et dépaysante. Je dois dire que j’ai tout simplement adoré.
L’animation quant à elle souffre de quelques saccades, comme s’il manquait quelques images par secondes, sans doute du fait de la technique employée. Bien que d’apparence minimaliste et sommaire, elle saura nous surprendre par son attractivité. Original et rafraichissant, l’esthétique du film ne pourra pas nous laisser indifférents, notamment grâce aux décors splendides.
Les personnages sont très bien définis. Petit bémol tout de même pour la musique, car j'aurais aimé entendre des airs russes, au lieu de cela on nous sert des sonorités folk nord-américain en décalage complet avec l’ambiance du décor. Pourquoi ne pas s’être intéressé à la musique russe pour coller parfaitement à l'ambiance, je ne comprends pas.
Ces petits défauts sont toutefois gommés par la qualité globale et indéniable de l’œuvre. J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce film qui m'a remplie d'émotion.
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