Là-haut, sur la montagne, l'était un beau navet... Tout là-haut ne déroge pas à la règle, et n'atteint jamais aucun sommet, il s'agit bien d'une comédie française au scénario ultra-prévisible, avec un Kev Adams peu crédible et à l'humour puéril (lorsqu'il saute partout dans la neige en hurlant "Non, vous n'êtes pas mort !", on soupire de ne pouvoir zapper...) et un Vincent Elbaz au personnage trop apathique pour nous intéresser. Dommage, car le film s'inspire d'une tragique histoire vraie, ce que l'on découvre dans le générique de fin (on l'ignorait complètement jusque-là, le film mettant très mal en valeur cette base de vérité), et Adams fait légèrement moins le pitre (épuisant) que d'habitude... Des qualités ensevelies par une avalanche de raccourcis scénaristiques, une fin inintéressante (la fameuse compétition dure une minute ! Quelle arnaque !) et qu'on oublie aussitôt vue, manquant de gags (des vrais...) et d'émotions (vraies, aussi...). Le binôme aux opposés aurait pu fonctionner bien mieux, mais les prises de becs se règlent vite, l'apprentissage se fait sans trop de difficulté, et l'alchimie ne convainc pas. Cette comédie aurait pu tenter la piste noire, mais s'est contentée de la piste enfants.