Une jeune femme s'installe chez son cousin, parti durant plusieurs mois, et elle occupe son appartement en compagnie d'autres personnes qui n'écrivent pas de critiques, ni ne jouent aux cartes... Mais une des copines de la femme en question va être enlevée par une secte qui prône les partouzes, et ils vont vouloir la retrouver.
Bien que le film soit réalisé par le pseudonyme de Michel Gentil, Jean Rollin est derrière la caméra, et ça doit être la première fois que je vois son travail. L'autre titre étant Bacchanales sexuelles, il est plus explicites sur les intentions de l'histoire qui se résume en gros à du cul, du cul, et encore du cul...
Encore que ça me dérange pas s'il y a au moins une intention visuelle, quelque chose d'innovant, mais là, c'est aussi plat que le jeu des acteurs et actrices. Quelques scènes ne semblent pas simulées, à l'image de cunnilingus ou d'une fellation dont la prise en main est étrange, mais ça confine parfois au ridicule, à l'image d'une fille qui semble être presque écrasée par une autre partenaire qui est au-dessus au niveau du sexe, mais qui ne lui fait rien du tout.
Le seul intérêt que j'ai vu dans ce truc est la beauté des acteurs et actrices, qui font très vite tomber les habits, et que l'appartement en question qu'occupe le personnage joué par Joelle Coeur n'est autre que celui du réalisateur, Jean Rollin, qui semble avoir une grande passion pour les livres ; il y en a partout. Sans oublier la scène quasi-finale d'orgie dans le chateau où a été enlevée une copine, qui fait penser à Eyes Wide Shut de dos la nuit. Mais à part ça, c'est pas ce film-là qui m'a donné envie de découvrir la filmographie de Jean Rollin...