Portrait d'un con qui le découvre trop tard.

Le film raconte la séparation d'un couple pour qui ça ne marche plus. Ils sont mariés depuis 10 ans, ont deux petites filles, mais la mère gère tout toute seule, c'est limite si son mari n'est pas un troisième enfant. Elle ne supporte plus son immaturité, son nombrilisme, et demande le divorce.
A partir de là, ce type, joué par Manu Payet, va devoir vivre seul, puis pour un court moment avec ses deux filles dont il ne s'est jamais vraiment occupé.


Cet homme est vraiment présenté comme un sale con ; je suis cru, mais c'est pour moi ce qu'il représente de pire dans la vie d'un couple, à savoir s'occuper avant tout de sa petite personne. Et la séparation, puis le divorce qui va arriver, sonne pour lui comme un électrochoc en se rendant compte que non seulement il adore ses filles, avec qui ça se passe mal au départ, et il aime toujours sa femme, mais peut-être est-ce trop tard...
Manu Payet est assez convaincant, son air juvénile lui donnant vraiment un aspect immature, et une fois célibataire, il agit comme un ado, avec des histoires d'un soir, des rencontres sur Meetic (scène assez drôle à la clé), mais on voit bien qu'il n'est pas heureux, car il a en plus de gros soucis professionnels.


C'est difficile de faire une comédie sur la séparation, mais je trouve que le réalisateur s'en tire pas si mal, c'est assez bien joué, et la morale de l'histoire, qui est qu'on ne se rend de ce qu'on a une fois qu'on l'a perdu, est assez finement mené, jusqu'à ces très belles dernières minutes où, miracle, on évite le happy end attendu.
Les petites filles sont plutôt mignonnes, ça déclame un message sympa sur la maturité, il y a quelques scènes comiques qui font le job sans en faire trop, il y a de la bonne musique (car le métier de Manu Payet est celui de producteur de musiques indés), et tout ça fait un chouette petit film.


Mais qui présente à mes yeux une vision du couple déprimante...

Boubakar
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le 28 janv. 2018

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Boubakar

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