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Ce qui est embêtant avec les films d'Almodovar, du moins ceux que j'ai eu la chance de voir, c'est qu'ils sont indescriptibles. Pour celui-ci, dès qu'on commence à le décrire, on oublie quelque chose, on nuit à sa beauté.
Encore une fois, Almodovar nous transporte dans un drame hors du temps, merveilleux, poussé à l'extrême. Ce film est aussi un hommage au théâtre. En effet, une pièce de théâtre peut bouleversé une vie. Ici, l'art est un peu l'agent du destin, que ce soit le fils souhaitant à tout prix un autographe, où la mère se rendant compte que Le Trammway nommé Désir a énormément eu d'influence sur sa vie.
L'amie transsexuelle de Manuela (la mère et l'héroïne) est vraiment un personnage sublime et d'un comique que je n'avais pas encore rencontré chez Almodovar, notamment le passage où elle sert de compensation à la pièce annulée, et où elle présente toutes les parties artificielles de son corps.
Enfin, ce que je trouve admirable chez Almodovar, c'est que ses personnages secondaires ne sont ni caricaturaux, ni grotesque, ils sont tout aussi naturels que les principaux. (Le père de Rosa, par exemple).