Du film « indé » en veux-tu en voilà ! Famille de héros middle-class ? - On a ! - Un coupe homo ? - On a ! - Des ados en mal de vivre ? - On a ! - Des questionnements de quadras sur le sens de leur existence ? - On a ! - Bon bah chouette, on peut s'endormir en plein milieu du film et se réveiller n'importe quand, on est sûr de ne jamais être perdu car le train semble lancé sur de bons rails ! J'avoue pour ma part que la fatigue m'a privé d'une petite demi-heure mais, fort heureusement, je connais mes classiques par cœur et j'ai su donc me remettre dans le bain immédiatement. Vous l'avez donc compris, pour moi en tout cas c'est incontestable, ce "Kids are allright" est un film d'un classicisme d’école ! Cela ne veut pas pour autant dire qu'il n'est pas sympathique, il peut même valoir son petit coup d'œil pour les prestations de Julianne Moore et d'Annette Bening toutes deux très chouettes. Mais bon, autant le dire tout de suite, il semble bien malgré tout que ce film soit à réserver aux inconditionnels de films « indés » américains, car les autres risquent vite de retrouver Morphée…