La petite amie de Toxic, aveugle comme on le sait, a une chance de recouvrer la vue, mais l'opération étant très chère, son monstre à lui décide de se vendre au diable et d'être comparé, en pire, à un certain Donald Trump !
Dans la droite lignée des deux précédents films, ce troisième volet se déroule quasi-entièrement à Tromaville, et si on a aimé ce qui a déjà été fait, c'est dans la droite lignée. A l'exception que Toxic fait un cauchemar où il se revoit quand il était normal disons, et qu'il rêve de se taper sa copine à sa place. D'ailleurs, le pacte qu'il va signer avec à nouveau la société Apocalypse est quasiment Faustien, et il devient alors un capitaliste dans l'âme, travaillant dans l'immobilier et dans l'idée de se faire du fric, ce qui consterne sa copine.
Mais c'est un monstre tout ce qu'il y a de plus gentil, dont sa voix fluette détonne avec son physique imposant, avec toujours les avant-bras grimés de latex, et une tonne d'humour absurde, dont la plus drôle est à cette pique à Donald, alors que nous sommes en 1989.
On sent tout de même que c'est la fin d'une saga, où tout est conclu dans la bonne humeur, et ça reste toujours aussi foutraque et joyeusement barré.