C'est vraiment bien, et je serais tenté de dire "Comme d'hab avec Danny Boyle". Parce que comme souvent, le réalisateur prend un genre donné pour nous en détourner. Ainsi, on sort rapidement du Heist-Movie pour arriver à un truc plus retors, où il s'en donne à coeur-joie en terme de montage et de visuel, avec flou, lumières et couleurs crues, transparences, miroirs et j'en passe, pour nous perdre dans cette intrigue pleine d'hypnose et de manipulation mentale (ce qui fait donc que la forme reflète le fond. Ben ouais).
Du coup, on prend les divers twists sans trop vraiment comprendre, on est un peu perdu mais en fait content de l'être, et on pense (un peu) à Eternal Sunshine of The Spotless Mind, à Inception ou au Providence de Resnais (qu'il faudrait que je revois)
Et last but not the least, le cast est cool (Cassel fait son numéro de truand as usual, Rosario est belle à mourir as usual, et MacAvoy qui part dans son accent british dès qu'il crie, j'aime aussi)
Bref, "fin bien" comme on dit par chez moi.