Coquille vide
J'ai beau tourner ça dans tous les sens, tentant vainement de m'accrocher au minimum d'affection que je lui porte, je ne parviens pas à définir Transfiguration autrement que comme une coquille vide...
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le 31 oct. 2016
8 j'aime
Petit pitch. L'histoire se déroule ici dans un ghetto de New York où vit le jeune Milo, un ado assez renfermé et perturbé qui semble avoir trouvé un certain refuge dans sa passion pour les vampires. Enfin, plus qu'une passion, puisqu'il s'adonne lui-même au vampirisme en tuant quelques personnes pour boire leur sang ! (même si j'ai cru au début que tout cela était en fait fantasmé). Milo fait ensuite la connaissance de Sophie, ce qui va un peu bousculer sa routine...
Je pensais que le genre vampirique commençait sérieusement à s'épuiser, mais Transfiguration sort du lot et apporte sa petite pierre à l'édifice au travers d'une réalisation sobre et originale, un peu comme l'avait fait La Sagesse des Crocodiles à l'époque. J'ai trouvé la prestation d'Eric Ruffin assez glaçante, mais crédible. Sa rédemption progressive au contact de Sophie est intéressante à analyser. Sans forcément tout deviner, on sait à peu près que la fin ne sera pas des plus joyeuses, mais finalement d'une justesse toute trouvée.
Créée
le 6 sept. 2017
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