Transformers 2 se présentant comme un pur produit de divertissement écervelé, on pourrait lui pardonner son scénario brouillon et confus, ses personnages insipides et idiots, l'absence totale de profondeur thématique.
Mais en plus de cela, le film se révèle être une agression pour les sens : les couleurs et les mouvements saturent nos pauvres yeux, le montage épileptogène est bien souvent illisible, les bruits d'explosion et les borborygmes robotiques finissent de nous achever.
Seule la partition de Steve Jablonsky rattrape (un peu) ce désastre porté par Michael Bay.