Optimus Ridiculus

Autant je pouvais faire preuve de tolérance envers le premier épisode, qu'on qualifiera poliment de tentative foireuse, autant ce Revenge of The Fallen est tellement honteux qu'on se demande bien comment Spielberg ne cauchemarde pas la nuit et ne descend pas dans sa cave pour s'auto flageller en maudissant le jour ou il a donné son feu vert au nouveau joujou de Super Michael Bay.

En fait je ne vais même pas m'attarder sur le film en général, c'est construit comme le premier: là c'est plus un Apéricube, mais un morceau d'Apéricube qui s'était accroché au blouson de cet idiot de Labeouf (oui oui je n'invente rien).

Après un hommage à la scène culte des Gremlins dans la cuisine, on reste dans le domaine culinaire avec ce plat de 144 minutes, complètement étouffe-chrétien et qui reste sur l'estomac: trop de robots, trop de plans découpés n'importe comment, trop d'acteurs mauvais comme des cochons (non mais Megan Fox qui pleure, on se croirait dans les Sims), trop d'incohérences et de n'importe quoi dans la scène finale d'une heure en Egypte avec un combat final qui voit le Fallen (censé être surpuissant) se faire défoncer en 10 secondes.

Je vais même être de mauvaise foi, mais quand je vois les moyens déployés par Michael Bay pour nous montrer en longueur la destruction d'une bibliothèque et plus tard des vestiges monumentaux de l'Egypte Antique, j'en viendrais presque à la conclusion qu'il ne supporte pas tout ce raffinement et ce patrimoine inestimable qu'est tout simplement l'Histoire et la Culture.

Ah, et puis comme dessert, petite précision pour les français que nous sommes: notre nourriture se résume uniquement à des escargots, dans une scène pathétique à Paris qui résume la débilité profonde du bonhomme.

Thank You Michael.