Si un jour on m'avait dit que je verrais des robots aliens se transformer en voitures et chevaucher des dinosaures mécaniques en brandissant une épée géante, je n'y aurais probablement pas cru. Et pourtant, c'est bien ce que j'ai eu l'occasion de voir à travers mon écran de télévision. Comme quoi, il ne faut plus s'étonner de rien!
La saga des Transformers n'a jamais volé bien haut. Le premier épisode posait des bases bien fragiles qui n'ont pas pu supporter le poids de la surenchère du second opus. Seul le 3ème film m'avait un peu diverti avec sa bataille finale spectaculaire. Mais globalement, je suis très mitigé quant à cette franchise.
Pour ce 4ème épisode, plusieurs changements sont à noter, notamment au niveau du casting où on se débarrasse enfin de Shia LaBeouf pour nous mettre Mark Wahlberg à la place. Je n'ai jamais considéré ce dernier comme un grand acteur, mais il a un certain capital sympathie et une présence plus importante à l'écran. Et puis lui au moins n'est pas saoulant à chaque fois qu'il ouvre la bouche. Hélas, qui dit changement de casting ne dit hélas pas "écriture correcte"... Les personnages de ce 4ème épisode sont tous aussi clichés les uns que les autres... Le seul que je retiens, c'est Stanley Tucci qui a l'air de s'amuser comme un petit fou, jouant un personnage se rapprochant assez fort de celui interprété par John Turturro dans la trilogie d'origine.
Sinon, j'ai beau cracher sur cette saga, je dois quand même avouer que du côté des effets spéciaux, c'est toujours aussi réussi! L'équipe en charge des effets visuels s'est surpassée en proposant une des plus grandes dingueries numériques que le 7ème art ait pu porter jusqu'à maintenant. Après, à l'instar de l'épisode 2, la surenchère devient vite insoutenable et la migraine ne tarde pas à pointer le bout de son nez... Trop d'effets spéciaux tuent les effets spéciaux... Si seulement ces effets numériques pouvaient être mis à disposition d'une histoire plus conséquente...