Une belle blonde assiste à un meurtre commis par deux flics ripoux.Blessée durant la fusillade,elle est hospitalisée mais les affreux viennent la traquer à l'hosto pour récupérer la balle qu'ils lui ont envoyée dans la jambe et qui pourrait faire identifier leur arme et remonter jusqu'à eux.Et un DTV de plus pour Bruce Willis!Comme d'habitude dans ce genre de crétineries,il se contente d'un rôle secondaire et il garde les mains en haut du guidon.L'air de s'en foutre royalement,il assure mollement un service minimum,même son doubleur habituel Patrick Poivey a la voix de plus en plus traînante.Le film se résume à une interminable et misérable poursuite à travers les couloirs d'un hôpital,pratiquement le lieu unique de l'action.C'est du ciné qui coûte pas cher.Régulièrement,la fille est sur le point de se faire choper mais à chaque fois elle trouve une astuce invraisemblable pour échapper à ses poursuivants bien qu'elle traîne sérieusement la patte avec sa blessure.Il faut avouer que les mecs sont très nuls et très lents.Cependant,la nana s'arrange ensuite pour se faire repérer bêtement et remettre les agresseurs sur sa trace,et on recommence.C'est d'un ennui profond,quoique l'idiotie des dialogues et les trucs permettant à la gonzesse de s'en sortir finissent par être comiques,au point qu'on se demande parfois si c'est fait exprès.Mais apparemment non,tout ça est très sérieux.Outre Willis,on voit passer Steve Guttenberg,il est loin le bon vieux temps des "Police Academy",et la bombesque Lala Kent,vedette féminine de "The row",autre bouse intersidérale,qui n'est pas là par hasard vu qu'elle est la meuf d'un des principaux producteurs,Randall Emmett.Le seul intérêt du film,s'il y en a un,est la performance de Nicky Whelan ,qui ressemble à Cameron Diaz,dans le rôle principal car elle est la seule à y croire et à se défoncer.En plus de ses évidents attraits esthétiques,des yeux bleus magnifiques,des nibards conséquents et un joli petit cul,elle se la donne grave et crapahute avec conviction tout en subissant des brutalités diverses et en s'infligeant une séquence de couture à la Rambo.