Il aura suffit d’un appel au secours caché dans un test de grossesse pour mettre à jour un secret bien gardé du “made in China”, celui du travail forcé des prisonniers chinois qui sont exploités dans un vaste système de “prisons-entreprises”.
Discrètement dissimulée dans la notice d’un banal test de grossesse, une jeune femme ne s’attendait pas à y trouver un appel au secours, celui d’un ouvrier, ou plutôt, d’un prisonnier chinois incarcéré (sans nul doute) pour des raisons politiques, travaillant pour un salaire de misère, torturé et exploité comme un esclave une quinzaine d’heure par jour, sans manger.
L’enquête menée par Moreau Laetitia lève le voile sur l'invraisemblable système carcéral chinois qui fournit de la main d’oeuvre bon marché (quasi gratuite) pour des multinationales du monde entier. Le film nous entraîne du parlement européen à New York, jusqu’en Chine, à la rencontre d’anciens prisonniers victimes du travail forcé.
Si l’on connaissait le sort réservé aux Ouïghours, on ne savait pas forcément qu’il en était de même avec des prisonniers chinois ou occidentaux retenus prisonniers dans le “laogai”, comparable au goulag de l’air soviétique (d’ailleurs dans le même registre, il est fortement recommandé de voir Laogai, le goulag chinois (2015) d’Hartmut Idzko), permettant d'inonder le marché mondial de produits à très bas coûts.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●