Mouvance du désir, marivaudage, culpabilité et tourments du désamour. Dans la géométrie des sentiments, Mouret dessine sa carte du tendre.
Un joli film vu au festival Lumière en avant-première. Mouret décline une géométrie sentimentale avec délicatesse. Ses personnages s’entrecroisent, se questionnent, pris dans des tourments du désir (ou son absence) de l’amour et du désamour, des mensonges qu’on se fait à soi ou à l’autre ... Les situations sont parfois complexes et imbriquées les unes dans les autres et confrontent les personnages à leurs doutes, leurs contradictions et leurs atermoiements...Mais c’est bienveillant. On est dans une forme de marivaudage avec des dialogues savoureux. Les actrices sont brillantes( India Hair, Camille Cottin et Sarah Forestier) , tout comme les acteurs (Vincent Macaigne notamment)