Faut-il connaître l’œuvre de Desplechin avant de voir ce film?ce cinéma verbeux et bavard, ou l’on a souvent l’impression que les acteurs jouent mal, nous le fait ressentir, comme un club réservé aux initiés. « C’est du Depleschin » répondront ses fervents défenseurs, brandissant cet argument comme un bouclier d’invincibilité qui permet tout à son auteur: l’ennui, l’image moche, le rythme abscon. Il semblait pourtant y avoir une belle promesse avec cette thématique de l’identité en ouverture de film… il n’en sera au final rien, à part un délire narcissique de cinéaste de plus?