Indéniablement riche, mais aussi très personnel, comme toujours avec Desplescin. Le récit se décompose en trois parties, permettant de faire plus ou moins lien avec l'oeuvre du cinéaste (comment je me suis disputé...).
Je parle du personnel car du coup, il faut pleinement s'identifier aux névroses ou comme ici, aux vécu de l'auteur, pour rentrer dans son univers. C'est là qu'intervient une judicieuse mise en scène du souvenir (et du présent), tant en termes de rythme que d'empathie.
Bref: un film intéressant mais qui malgré son charme et son cœur chaud (l'amourette entre les protagonistes, leurs aventures familiales et personnelles), n'en reste pas moins trop éloigné de moi.