Tromperie décrit le processus d’écriture de Philip Roth d’une manière assez originale, puisque l’adaptation cinématographie est découpée en chapitre, de la même façon que le support original. J’ai trouvé l’interprétation (en particulier le duo Bruno Podalydès -Léa Seydoux mais aussi Anouk Grimberg) éblouissante, les dialogues le sont tout autant : très littéraires, dans un registre très soutenu, caractéristique du milieu bourgeois qui est décrit.
Malgré ces deux belles qualités, j’ai eu du mal à être transporté par le film, tant la réalisation m’a déplu. De nombreuses coupes manquaient de raccord, ce qui fait que je ne suis jamais vraiment rentré dans le film. Était-ce un choix délibéré auquel je n’ai pas adhéré ? J’ai aussi eu du mal avec ces incessants mouvements de caméras, où aucun moment de répit ne nous était accordé.
Finalement, j’ai été assez déçu par le film, même si je lui ai trouvé de belles qualités.