Un navet de compétition réalisé avec le sérieux et la prétentieux des "grandes oeuvres". Un Philipe Caubère simplement hallucinant de nullité et de surjeu, qui envoie plus que du bois dans des scènes devenues mythiques par leur bêtise - car lui, il se "beurre pas la raie". Un sous Heat franchouillard et beauf réalisé avec d'énormes moyens, sauf qu'ici le casse qui décoiffe les oreilles, il est pas dans la rue, mais sur le parking du Lidl. Et il fait pitié.
Les tentatives de faire un vrai film de bonhomme se voient à des kilomètres (et vas-y que je me crois dans les Sopranos avec mon duel de regard à deux de tension, et vas-y que j'essaie de faire peur avec ma scène de torture ridicule), les ficelles sont obèses, on colle Olivier Marchal pour la caution "j'ai été un flic donc tout ce que je touche est crédible" (essaie plutôt "ridicule") et une Béatrice Dalle qui s'emmerde visiblement autant que nous dans ce fatras vulgaire et dialogué par un employé de chez Quick. Le pire, c'est que le fils Schoendoerffer avait pas trop mal commencé avec un Scène de crime plutôt sympa, avant de péter beaucoup plus haut que son cul avec un Agents Secrets déjà bien minable de prétention et complètement ridicule. Mais là, c'est le pompon, le genre de film qui fait une carrière, le Vercingétorix du polar français.
Allez, parce qu'il faut partager ce grand moment d'acting qui devrait rendre un peu plus humble les De Niro, Pacino et autres Robert Namias : http://www.youtube.com/watch?v=G9wuER3zUHo