Chers voisins
En 1872, un jeune fermier s'installe sur ses nouvelles terres, avec son épouse. D'emblée, il se heurte à son voisin irascible. Pour son premier long-métrage, Tanel Toom n'a pas eu peur de s'attaquer...
le 17 janv. 2021
En 1872, un jeune fermier s'installe sur ses nouvelles terres, avec son épouse. D'emblée, il se heurte à son voisin irascible. Pour son premier long-métrage, Tanel Toom n'a pas eu peur de s'attaquer au monument littéraire estonien, publié il y a un siècle. Le film est une fresque qui s'étend sur plus de 20 ans et raconte comment un homme intransigeant poursuit ses rêves, sans se préoccuper du bonheur de ses proches, en butte qu'il est aux querelles qui l'opposent à son ennemi intime, celui-là même qu'il appelle ironiquement (et réciproquement) son "cher voisin." Très classique dans sa forme, le film est parfois menacé par les répétitions et une certaine emphase mais impressionne par sa rigueur de mise en scène, sa science des ellipses et une interprétation plus que parfaite. Une réalisation qui a permis au long-métrage d'accéder à la short list des Oscars 2020, dans la catégorie Meilleur film international et qui ouvre déjà de grands horizons à Tanel Toom, dont le nouvel opus en anglais comprendra Olga Kurylenko dans sa distribution.
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le 17 janv. 2021
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