Seule après que sa famille a été déportée dans les camps, Tsili erre en pleine forêt. Le spectateur aussi. Ce film intimiste ne convainc guère et les innombrables plans-séquences ne font qu'aggraver la pesanteur de ce récit. Si la dernière œuvre d'Amos Gitaï, Ana Arabia, s'était révélée plutôt efficace, son nouveau film passe à côté de son sujet. Le cinéaste semble avoir fait du néant le moteur principal de sa narration, ennuyante et sans relief. Une chose est sûre : le réalisateur n'a pas la même notion du mot "lenteur" que nous.
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