Au sein d'un domaine viticole de St-Emilion, un propriétaire humilie et méprise son fils, et surtout ne le voit pas comme un successeur potentiel, au grand dam de celui-ci. "Tu seras mon fils" propose une plongée intéressante dans l'univers du vin, et une opposition séduisante entre deux personnages.
Le premier est joué par un Niels Arestrup en forme (même si on l'a connu encore plus malsain), incarnant un gérant impitoyable et infecte avec sa progéniture. Face à lui, son fils maladroit et névrosé, épuisé par les attaques et le manque de confiance de son paternel, interprété par un Lorànt Deutsch plus à l'aise dans les séquences où il encaisse que dans celles où il s'énerve. Leur relation toxique représente l'intérêt du film, car à côté la mise en scène assez téléfilmesque n'a rien de mordant. Divertissant néanmoins.