Un film d’espionnage doublé d’un film d’aventure, avec un nouveau visage pour incarner James Bond.

L’agent 007 est chargé d’exfiltrer le général russe Koskov en lui faisant traverser le Rideau de Fer, une mission qui se révèlera bien plus complexe qu’il ne le pensait…

Après 7 opus sous les traits de Roger Moore, ce dernier commençait accuser le poids des années (il avait 58ans à la sortie de Dangereusement vôtre - 1985), il lui fallait passer le flambeau et les producteurs de l’époque ont donc jeté leur dévolu sur un certain Timothy Dalton (41ans au compteur), qui campera l’agent 007 pour seulement 2 volets de la franchise. A la réalisation, on retrouve une fois de plus John Glen (qui en est à son 4ème James Bond) et nous embarque dans un thriller d’espionnage mouvementé, de Gibraltar à la Tchécoslovaquie et de l’Afghanistan au Maroc, si bien que l’on a parfois l’impression d’avoir plus affaire à un film d’aventure plutôt qu’à un film d’espionnage.

En quittant Roger Moore pour Timothy Dalton, vous pensiez pouvoir faire l’impasse sur son humour so british ? Détrompez-vous, le scénario ayant été rédigé dans l’idée que ce serait Moore qui l’incarnerait une fois de plus, on se retrouve donc avec un nouveau visage pour incarner Bond, mais ses traits d’humour si particuliers (et parfois agaçants) sont bel et bien présents dans ce nouvel épisode.

Tuer n'est pas jouer (1987) ne lésine pas sur les scènes d’action et ce, dès la scène de pré-générique à Gibraltar. Le film est l’occasion de voir une exfiltration via un pipeline (plutôt original vous en conviendrez, malgré le manque de crédibilité), ainsi que des bouteilles de lait explosives et une attaque sur une base aérienne où le héros s’associent avec des Moudjahidines face aux soviétiques (une séquence quasi-similaire que l’on retrouvera l’année suivante dans Rambo III - 1988). Ajouter à ça, un trafic d’armes sur fond de trafic d’opium pendant la Guerre Froide, avec en toile de fond, le KGB et une histoire d’amour entre Kara la belle violoncelliste & l’agent 007.

Si la première partie met un certain temps pour démarrer et à nous faire rentrer dans le vif du sujet, la seconde sera quant à elle s’avère bien plus réussie. De son côté, Timothy Dalton s’avère être un digne successeur de Roger Moore, aux côtés de la ravissante Maryam d'Abo (qui avait débuté sa carrière avec la Série B Xtro - 1983).

(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2022)

http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Le cycle 007 avec Timothy Dalton au complet :

Tuer n'est pas jouer (1987) ★★☆☆

Permis de tuer (1989) ★★★☆

RENGER
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le 23 sept. 2022

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