crac badafatum

découvert par hasard sur netflix, "tuer un enfant" dans le fond, narre l'histoire tragique d'un accident de voiture dont le constat sera la mort d'un enfant innocent et la culpabilité éternelle de son bourreau hasardeux. Dans la forme, un narrateur omniscient nous expose méticuleusement tout les gestes, tout les détails sans omettre les plus anecdotiques, qui mèneront au drame fatal ; le manque de sucre de la famille qui mène l'enfant sur la route de l'automobiliste pressé de passer une belle journée en mer, entre autre. on a donc une opposition entre ce que montre le film et ce que dit le film, visuellement montre l'innocent et l'incident mais auditivement, nous fait entendre le caractère inéluctable de la chose. En réalité, ce que nous raconte ce court, c'est qu'un accident, n'a d'accident que le nom, ce n'est qu'une suite logique d’événement qui aurait pu être anticiper par celui dont le niveau de conscience est haut, une vision holiste qui nous permet d'anticiper un drame auquel fatalement nous ne pouvons rien car bien assis dans notre canapé, au fond la fortune en avait décidé ainsi. le film est donc intrinsèquement déterministe et son final met le doigt sur ce qu'est la souffrance humaine selon Spinoza, notre incapacité à anticiper.
épiméthée/20