Tueur froid, quasi mutique, aussi tendre avec son chat que brutal avec la gente féminine, Alan Ladd évoque furieusement le personnage iconique de Melville lors d'une première première scène particulièrement réussie, d'autant plus lorsqu'il enfile son imper et visse son chapeau.
L'ascendance s'arrête là, "Tueur à gages" aligne ensuite les caractéristiques du film noir de bonne facture avec son scénario classique matiné d'un soupçon d'espionnage, ses truands inquiétants et sa femme fatale, la magnétique Véronica Lake.
Plaisant pour qui tombe dessus par hasard ou pour les chevronnés du genre, malgré quelques longueurs...