Le casse du début de siècle, encensé par la critique et plébiscité par le public...
Attention, je vais spoiler un poil....
S'il ne s'agissait de Mr. Eastwood rien ne serait pardonné à ce nanard respecté: les personnages (l'entraineur désabusé, la fille qui en veut mais dont famille, partenaires, amis, réussite ne veulent mais c'est dommage parce qu'"en vrai", elle est gentille et surtout très, très forte mais qu'elle n'a pas de chance, et enfin le vieux sage (noir donc M. Freeman...... peut-être aurions nous eu droit au regretté R. Williams s'il avait été blanc...), l'intrigue (pensez à envoyer vos scénars, on ne sait jamais), les combats ( tous gagnés en un round parce qu'elle est très très forte, comme un Rocky sans sueur, sans adversité, sans spectacle, sans fun, sans l'essence de la boxe), le manichéisme (l'horrible allemande cruelle et méchante, la famille américaine moyenne, beauf et cupide, la vie, trop dure) jusqu'à l'absurdité du tabouret, laissé sur le ring (ça arrive à chaque combat !) pile-poil au bon endroit pour un accident, la boxe n'en occasionnant pas de suffisamment originaux. AU SECOURS !!!!
La boxe devient ici une discipline esthétisante, bleutée; la vie, une mièvrerie en noir et blanc, simpliste et pleurnicharde.
Bon j'avais mis deux, je m'en va mettre un.
P.S. : vingt ans sont suffisants pour se calmer et visionner des horreurs filmiques, je me vois donc dans l'obligation de remonter ma note à 3...