-La différence entre un homme et un enfant, c’est qu’un enfant on peut le laisser seul avec la baby-sitter…
Histoire laborieuse et poussive... A tous ceux qui pestent parce qu'ils ont cassé un miroir et que ça augure sept ans de malheur, qu'ils se consolent en pensant à ceux qui ont fait l’amour avec une capote percée !
Verbiages et bavardages sont les deux mamelles de ce film sans intérêt et qui me font regretter d'avoir gâché heure trente de ma vie ! Il n'y a pas que l'héroïne qui fait du lait !
Crise de la quarantaine et maternité envahissante sont le thème abordé dans cette histoire sans beaucoup d'intérêt par Jason Reitman ( 1977- ----) réalisateur, producteur et scénariste... Flanqué ici de sa scénariste préférée : Diablo Cody... Il devrait songer à traverser la rue pour en changer car le scénario est plat, les dialogues s'éternisent et n'en finissent plus de nous agacer, les plans sont interminables et le plus souvent à huis-clos : que c'est pénible à endurer... On cherche de même l'humour en vain...
La musique de Rob Simonsen n'était pas si mal, la prise de son non plus (ce n'est pas PInk Floyd quand même), mais seulement voilà : c'est pire que l'immigration clandestine : elle intervient inopportunément à tout propos et à tout bout de champ... Pour compenser cette aventure plutôt faiblarde ? Je ne sais trop qui fait le mixage audio-vidéo, mais il faut le recycler.... Objectif il faut savoir rester...
Le casting de même est à pleurer et Charlize Theron ne m'a pas fait avaler les couleuvres de ses dialogues maternels...
Ajoutons à ces défauts un titre pas vraiment peu attractif, pas taillé pour la course en France en tout cas, et on comprendra que ce film, antépénultième d'un "fils de" et natif de Montréal, ait essuyé, à défaut du cucul d'un nourrisson, un bide de 90 743 spectateurs... Heureusement, c'est comme pour le gouffre financier du tunnel sous la Manche : les contributeurs au budget étaient nombreux, et la gamelle aura été moins lourde !
la trois (RTBF) le 21.04.2023-