J'essaye généralement de prendre mon temps avant d'écrire quoi que ce soit, en particulier pour parler d'un film qui m'a fait beaucoup d'effet. Surtout que dans la moitié des cas mon enthousiasme s'atténue rapidement. Mais un coup de cœur tel que Turbo Kid mérite que je m'y intéresse un maximum.
Cette année 2015 était une sorte de revival des années 80, entre un retour vers le futur pour le mois d'octobre, le grand retour de David Hasselhoff sur la bande-son de Kung Fury mais surtout un Mad Max qui aura convaincu presque tout le monde. Et justement Turbo Kid est un mélange de ces deux derniers, un Mad Max qui transpirerait de l'ambiance méga 80s de Kung Fury. Pour résumer en quelques mots Turbo Kid c'est du post-apo à vélo avec le Power Glove de Nintendo.
Que dire de plus franchement ? Bon réellement il y aurait beaucoup à dire.
Plus sérieusement, je dirais qu'il y a quatre points qui font que ce film sort du lot. Quatre points qui font que j'ai adoré ce foutu Turbo Kid.
Premièrement, le plus logique de tous, la musique ! Je dois avouer que j'adore la Synthwave, ce style méga kitsch et très 80s me colle à la peau. Je ne saurais trop dire pourquoi mais avec moi, ça marche. Et justement, ici la B.O. est composée par un groupe québecois appelé Le Matos. Niveau Synthwave ils sont au Top niveau de la classe.
Deuxièmement, la violence gratuite. Qui n'aime pas la violence gratuite ? Bon...certainement beaucoup de monde...mais pas moi, j'adore ça ! Evil Dead est une de mes franchises préférées et niveau gore, Turbo Kid n'a rien à lui envier. Je garde en particulier en mémoire la scène de baston où les corps s’empile littéralement sur la tête d'un méchant.
Troisièmement, ce putain de Michael Ironside qui vole presque la vedette à tout le monde tellement qu'il a la classe, tellement qu'il est trop cool, tellement que c'est Michael Ironside ! Bref...c'est Michael Ironside et puis c'est tout.
Quatrièmement, si je disais que Michael Ironside vole presque la vedette, c'est qu'il y a quelqu'un d'autre. Le personnage d'Apple joué par Laurence Leboeuf est juste...aaaaaaaaah ! Sérieusement...comment ne pas tomber amoureux d'elle ? Sa petite trogne avec ses yeux constamment ouverts telle une psychopathe. Sa façon de parler un peu étrange, sûrement due à son accent québecois (du moins en V.O.). Son look ultra top trop coloré. Et puis comment oublier son arme de prédilection, le Gnomestick !
Je n'ai vraiment pas besoin d'en dire plus. Turbo Kid est une petite pépite dans un monde sans pitié. C'est résolument kitsch mais totalement voulu et assumé, c'est drôle, c'est beau et c'est cool. C'est un film à voir tel un gamin, franchement ça me fait retomber en enfance et ça me donnerait même envie de ressortir mon magnétoscope. Turbo Kid c'est un peu comme une chanson de Stan Bush, tel un orage dans mon cœur...oui vous captez la blague ? Oui parce que la chanson Thunder In Your Heart de Stan Bush sert de générique d'ouverture.
Ha !
Bon...d'accord..je me casse...
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...sur Mars...