La communauté de Renesmé

Faisant suite à une première partie très vide, un symptôme fréquent chez les diptyques de films basés sur un seul livre, cette dernière partie de la saga pour midinettes est un peu plus dynamique. On a toujours un certain quota de passages gnangnan au milieu de champs fleuris mais moins que la moyenne, ils sont revenus à une sorte d'équilibre entre romance et action. L'indien aussi ne se balade plus torse nu pendant tout le film, un ou deux strip teases mais c'est tout.

Le précédent film qui faisait traîner les choses pour combler les vides contraste fortement avec le foisonnement de celui-ci où 36 nouveaux personnages déboulent des quatre coins du monde en quelques minutes sans qu'on les cerne très bien. L'action est bien présente avec notamment la bataille promise depuis le début mais par une politique de happy ending tout à fait dans la lignée du projet la séquence perd pas mal de saveur.

Un mot aussi sur la laideur du cgi qui rend le bébé vraiment flippant et aussi vilain que son prénom, pour un film de cette popularité ça fait cheap. La fameuse Renesmé que veut d'ailleurs se taper l'indien dans un délire pédo-zoophile qui fait suite à celui initial entre Edward le multi-centenaire qui drague une lycéenne, bref la boucle est enfin bouclée.