AIZOBNOMRAG
AC, TSE'C ENU ELBAT NE ACINROF.
TREV TSE AS RUELUOC.
RAP TEC UAENNA EJ SUOV EIRAM...


EBMOT ENU EMITCIV.


Vivons-nous dans un rêve ?
Est-ce que notre environnement est un rêve ? Est-il rêvé par quelqu'un d'autre ?
Et bien, pas pour Laura Palmer. Son rêve, son cauchemar, c'est une réalité.
Après une étrange parenthèse de début de film où l'on parle de meurtre, de camping, de table en formica, de David Bowie, de mariage et de rendez-vous au dessus d'une épicerie, l'histoire de Laura Palmer peut enfin commencer.


Déchirant cauchemardesque et profondément triste conte où l'on suit une adolescente perdue, brisée, déchirée et dansant entre les mains d'entités dont elle ne soupçonne qu'à peine l'existence, Twin Peaks : Fire Walk with Me raconte les déboires d'une adolescente qu'on sait condamnée, ne cherchant juste qu'à vivre, ne cherchant juste qu'à se sentir vivante, ne cherchant qu'à s'ancrer dans le réel, ne cherchant juste qu'à se trouver une place dans la société, une place où elle n'aurait plus peur, où elle ne se sentirait plus seule, quitte à ce que cela engendre sa destruction progressive, jusqu'à l'immense soulagement, l'immense respiration, le tant attendu instant de bonheur sur la magnifique fin.


Quiconque ayant connu une dépression, quiconque ayant du mal à trouver sa place dans ce monde, quiconque se sentant perdu se sentira concerné par l'histoire de Laura Palmer, campée par une hypnotisante Sheryl Lee nous offrant une prestation absolument magistrale (j'ai pas vu une telle performance depuis Heaven Sent de Doctor Who par Peter Capaldi), se sentira happé dans ce monde si triste et n'aura envie de lui dire qu'une chose : Que tout finira par aller mieux, qu'elle finira par trouver la paix, comme tout a fini par aller mieux dans le passé du spectateur, à nouveau en paix avec lui-même.


Un des plus beaux segments de Twin Peaks, assurément.


Through the darkness of future's past,
The magician longs to see.
One chants out between two worlds...
"Fire... walk with me."

Zoroaster
9
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le 6 janv. 2018

Critique lue 266 fois

Zoroaster

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