Dans une petite ville près de Tokyo, des élèves vont au lycée, jusqu'au moment où il leur est recommandé de rentrer chez eux à l'approche d'un typhon. Certains vont obéir, et d'autres vont rester sur place, où leur confinement va être le lieu de bien des délires.
Autant ne pas tourner autour pot ; Typhoon club a été une énorme déception, et ce d'autant plus qu'il s'agit du film le plus connu de Shinji Somai, et que j'avais beaucoup aimé Déménagement.
Mais là, dans ce qu'on pourrait résumer à une sorte de Breakfast Club un peu plus trash, j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal, ne serait-ce que dans sa première moitié que je trouve interminable, le temps d'exposer le (trop) nombreux personnages, de voir que certains ont déjà un grain qui va éclore durant cette fameuse nuit, et qu'on a là un portrait un peu fou de la jeunesse japonaise en but à l'autorité que représentent les enseignants.
Puis, lors de sa seconde partie, qui est le typhon proprement, j'avoue que c'est plus réussi, il se passe vraiment des choses, certaines absurdes, d'autres plus graves, mais ça ne suffit pas à ressentir la déception globale. Pourtant, les acteurs et actrices sont plutôt bons, la lumière est soignée, mais il manque une réelle construction, quelqu'un à qui s'accrocher dans ce foutras, et à l'image de la dernière scène après le typhon, nous sommes contents que ça s'arrête.