Spin-off du film « Le fugitif » (que je n'ai pas vu), il est centré sur le Marshall Samuel Gerard qui, avec son équipe, va traquer Mark Roberts, un afro-américain en fuite accusé de meurtre, suite au crash d’un avion transportant des prisonniers dans lequel ils se trouvaient tous les deux.
Gerard n’y vas pas par quatre chemins, est prêt à tout pour le capturer, avec son équipe constitué de Cosmo (Joe Pantoliano), le jeune Noah (Tom Wood) et un tout nouveau : Royce (Robert Downey Jr) : ils vont traversés des marées, une forêt, des villes : en faisant quelques saccages sur leurs passages.
Des scènes d’actions : il y en as, des voitures se faisant des auto-tamponneuses, des scènes de coups de feux, etc. : rare un instant de répit. Bien que j’ai trouvé certains moments (comme dans les marées) trop longs (et le film fait plus de deux heures). Les dialogues sont souvent bateaux, parfois ironiques et un tantinet patriotiques (et la partition bien lourde de Jerry Goldsmith n’arrange pas les choses). Malgré le rythme plutôt trépidant, j’ai failli m’endormir à plusieurs moments.
On ne s’ennuie pas vraiment, juste que quand même certains moments sont quand même assez longs.
Le film remonte à 1998 et que ce soit à l’image, aux scènes d’actions, aux coupes de cheveux et à la technologie : ça se ressent. C’est à la fois rassurant : la fin des années quatre-vingt-dix est extrêmement nostalgique à mes yeux et à la fois : le film a très mal vieilli.
Qui plus est l’intrigue pour laquelle le traqué a en été piégé est assez tarabiscotée.
Les scènes d’actions sont très bien et parfois impressionnantes, la manière dont la ville (New York mais en fait filmé à Chicago) est utilisé avec les immeubles, le métro, etc., mais quand je vois deux voitures se rentrer dedans : ça m’impressionne pas vraiment en comparaison de ce qui est fait dans la série « Alerte cobra » où les cascades sont de vraies chorégraphies, où les voitures « dansent » pratiquement. Et puis j’ai deviné dès le début qui est le grand méchant de l’histoire.
Et le casting est excellent. Et en plus, on a droit à un joli et évident happy-end.