J'avoue avoir tenté la bête avec pas mal d'appréhension... Mais finalement ça se regarde gentiment.
C'est amusant, quand on a deux grosses brutes au casting, il y en a toujours une pour commencer par faire son rond-de-cuir cul-serré en smoking et lunettes. Après avoir obligé Stallone à s'y coller dans Tango et Cash, le bon Kurt doit payer de sa personne face à un Steven Seagal qui a probablement un visage humain pour la dernière fois de sa carrière dans ce film...
Dans la lignée des sous-Die Hard, le film assume même beaucoup plus le côté film catastrophe 70's, sorte de Airport énième du nom qui remplit finalement assez correctement le cahier des charges.
Halle Berry n'est pas vilaine en hôtesse de l'air, Oliver Platt s'en sort bien dans le rôle de l'ingénieur un peu boulet sur les bords et nos deux gaillards font le job. A noter que Kurt est un nain, où alors, c'est Steven qui est un géant, je ne sais pas trop, les deux peut-être...
J'aurais pu mettre 5 et je ne comprends pas que tous mes éclaireurs, d'ordinaire avides de ce genre de bousasses, soient aussi sévères, mais quand même, la bombe ultra-technologique avec soixante sécurités sans logique ni raison, ça me reste en travers de la gorge.