Waouh !
J'ai découvert Mandico très récemment avec les Garçons sauvages que j'avais trouvé formidable et là avec Ultra Pulpe je pense que je viens de commencer une intense histoire d'amour avec lui. Ce court...
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J'ai découvert Mandico très récemment avec les Garçons sauvages que j'avais trouvé formidable et là avec Ultra Pulpe je pense que je viens de commencer une intense histoire d'amour avec lui. Ce court métrage est juste fabuleux et une claque monumentale. Comme les Garçons sauvages c'est très esthétisé, on a des références sexuelles un peu partout et puis diable que c'est beau.
Je ne suis d'habitude pas très friand de ce genre de film où tout est trop, les dialogues trop abscons, la musique trop présente, les décors trop faux, la lumière trop artificielle... Mais alors là... Il y a tout ça, mais ça fonctionne tellement bien, on est dans une sorte de délire façon hommage aux années 80, une musique qui sublime les images, qui envoûte le spectateur dans un voyage dont je ne suis pas certain qu'il ait un sens, mais quel voyage !
Ici ce qui compte c'est l'expérience, l'expérience cinématographique, sensorielle... Lorsque ça termine j'en voulais tellement plus, je serais bien resté dans ce univers où tout semble possible, où tout est à la fois infiniment beau et infiniment glauque, mais le fait que ça soit un court métrage permet de faire en sorte qu'il n'y ait aucun déchet. Dans ce film il n'a rien en trop, tout est parfait du début à la fin, il n'a rien besoin de plus, rien besoin de moins, il emporte son spectateur dans son délire vicieux et le rejette ensuite, les images plein la tête.
Les phrases résonnent, peu importe si elles ont un sens, elles collent parfaitement à l'ambiance visuelle, sonore... Elles sont parfaites avec l'onirisme généralisé du film.
Et puis j'ai bien apprécié les références, la réalisatrice qui voulait devenir Max Ophüls et qui n'est que Joy D'Amato (avec un jeu de mot, Joe D'Amato étant un réalisateur de série Z italiennes, souvent pornographiques, particulièrement ringardes).
Bref c'est avant tout un régal pour les sens et il me tarde de voir d'autres films de Mandico. Je suis sous le charme.
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Créée
le 17 déc. 2018
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