Waouh !
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le 17 déc. 2018
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Œuvre ambitieuse mais totalement creuse qui charrie une idéologie très actuelle qui est donc déjà datée. L'auteur a voulu peindre un monde féminin complétement paranoïaque et délirant. L'homme reste au stade de concept, on propose des accouplement bien inutile puisque la femme est capable de parthénogenèse. Il y est décrit un univers minéral et animal ou le végétal n'a plus règne, le sang, les tissus organiques beignent dans la poussière et la terre putride. les protagonistes subissent des mutations dégénérescentes. Tout transpire la maladie, la sueur, les exaltions putrescentes et lymphatiques.
Techniquement, ça tient du clip du début des années 80 où l'absence de décors est compensé par des lumières criardes et saturées. Ca transpire la mousse polyuréthane et le carton pate crépis. C'est inesthétique au possible et pauvre.
Le discours cherche sa place dans cette succession d'images insensées. C'est un concours de mots, de verbiages publicitaires et pop. Il n'y a pas de sens, qu'une succession de tableaux sans rythme.
Il se dégage de tout ça un profond dégout, le malsain côtoie l'arbitraire et la nausée guète si on persiste à le voir jusqu'au bout (je n'ai personnellement pas dépassé la moitié).
Créée
le 6 août 2024
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