Dans le futur, un virus transforme ses infectés en être vampiriques dotés d'une force surhumaine. Ceux-ci sont traqués par un ordre suprême totalitaire. En 2002, Kurt Wimmer nous avait pondu "Equilibirum", série B sympathique et musclée de SF dystopique. Le réalisateur en reprend quelques éléments, et se lance à nouveau dans la science fiction, avec cet "Ultraviolet".
Sauf qu'il se prend complètement les pieds dans le tapis. Pour commencer, la photographie est immonde et les effets numériques, omniprésents, sont infectes (comment un cadre de studio peut-il valider un produit aussi peu finalisé ?). En résulte un film particulièrement laid, sauf que le reste n'aide pas.
L'intrigue n'a aucun intérêt, les personnages sont grotesques, les dialogues pauvres, les acteurs affreusement mauvais (mention spéciale à Nick Chinlund, ridicule en méchant). Seul William Fichtner surnage avec ses quelques scènes. "Ultraviolet" est donc un beau nanar, aujourd'hui oublié, et à juste titre !