Ultraviolet, ultraflou, ultramoche, ultranul, ultradanslapoubelle
J'ai tenu 45 minutes, avant de me dire qu'il fallait sérieusement que je réévalue Blood, Resident Evil Afterlife, ou encore Blade Trinity, qui ne sont finalement pas de si mauvais films comparés à Ultraviolet. C'est peut-être à cause de ce flou constant sur les gros plans visages, de cette esthétique lisse qui cache un manque flagrant de bon goût visuel, de ces scènes d'actions tournées et montées avec les pieds, de ces effets visuels sponsorisés par Crayola, ou de ce vague scénario bien naze déjà vu 1000 fois. Ou peut-être que mes oreilles en avaient simplement marre d'écouter cette soupe trip-hop électro d'après-garde qui sert de bande originale. Tout ça par le réalisateur du déjà pas bien follichon - et encore je suis gentil - Equilibrium.
Je mets quand même un demi-point pour le superbe c...harisme et l'abattage habituel de Milla Jovovich. D'habitude elle me fait tenir jusqu'au bout, mais vu que là elle est constamment floue, bon bah voilà...