Première critique,
Le film était selon moi bien malgré quelques défauts. Bien pour le scénario, le personnage principal brillamment incarné par Al Pacino ou encore les personnages d'employé.e.s de la banque exprimant la solidarité humaine plus qu'un syndrome de Stockholm.
Par contre j'ai été dérangé par un manque de vraisemblance dans la mise en scène de la rue à l'extérieur de la banque. En plus de contredire l'immersion accentuée qu'aurait pu provoqué un huis clos dans la banque, la mise en scène sonore de la rue est tellement silencieuse et concentrée sur le sujet de l'action qu'on perd en crédibilité au point d'imaginer assister à mauvaise reconstitution d'un documentaire télévisé. Les personnages, que ce soit les flics, les journalistes ou les civils curieux, sont trop immobiles et laconiques, pour correspondre au bourdonnement et à la tension qu'une telle situation suppose.
Sinon, à part ces défauts qui perdurent en fin de film, je reconnais au film de m'avoir présenté un Al Pacino plus touchant que dans Serpico et je suggère au film des intentions encore plus nobles que dans Les 12 Hommes en Colère