Incroyable ! Je suis franchement admirative. C'est un mash-up costaud de l'intégralité des clichés de romance que je connais.
Le quinquagénaire coureur de jupons n'est déjà pas mon personnage favori, mais alors sa découverte de l'amour (le vrai !) avec une jeune fille inexpérimentée ET mourante...
Et quel message finalement ? Parce que j'ai beau chercher, aucune idée. L'amour bouleverse même le plus rude des cœurs ? Non, puisque le Don Juan
trompe la jeune dès qu'elle a le dos tourné. L'excuse est d'ailleurs hilarante : "parce que j'ai peur". De quoi ? De tomber amoureux, bien sûr, et de sa maladie à elle, qui l'affronte sans broncher.
Oui, on sait à quoi s'attendre en lançant le film, mais c'est quand même formidable !
La mièvrerie hallucinante qui dégouline par tous les plans ; l'éternel schéma du type riche et son loft new-yorkais/ colombe blanche et naïve ; Richard Gere qui ne sait pas pleurer,
l'aperçu flou de sa fille abandonnée, bébé dans les bras, plus âgée que sa conquête actuelle...