La seule véritable question est : pourquoi et comment ai-je pu me retrouver devant "Un bonheur n'arrive jamais seul"?
Une seule réponse, évidente : j'admets avoir une attirance coupable pour ces films qui sentent le nanar commercial à plein nez, surtout s'il s'agit de productions hexagonales.
Un psychanalyste creuserait sans doute encore : mais alors, pourquoi cette attirance malsaine justement? Eh bien docteur, notamment pour le plaisir de les dézinguer ensuite sur Sens Critique...
Ceci posé, figurez vous que j'ai été déçu, dans cette optique, par le long métrage de James Huth. Oh bien sûr, on n'évite ni les clichés, ni les situations convenues, encore moins le happy end et la morale conservatrice...
Et pourtant, "Un bonheur n'arrive jamais seul" n'est pas aussi mal foutu qu'on pourrait l'imaginer. Nos deux têtes d'affiche, Gad Elmaleh et Sophie Marceau, cabotinent certes outrageusement, mais moins qu'on pouvait le craindre, de plus certaines situations se révèlent originales voire drôles, et certains seconds rôles sont plutôt bien écrits et interprétés (Maurice Barthélémy, Michael Abiteboul, François Berléand, Macha Méril).
Rien de vraiment sympa donc, encore moins de recommandable, mais rien de catastrophique non plus : simplement une comédie romantique de plus, à réserver aux amateurs(rices) du genre.