Critique écrite en Mai 2010
Cinquième film de Pollack, c'est une très très bonne surprise. Dans un film de guerre, il est rare de voir une présence féminine aussi importante (autre que pour la décoration), et c'est le cas ici, car cela s'accompagne également d'une ambiance assez étrange, dans ce château éloigné de tout. Et l'action proprement dite ne commence qu'à une heure de film, laissant largement le temps de présenter des personnages très intéressants et attachants (Peter Falk y est excellent, et Burt Lancaster est un monstre de charisme, avec son bandeau à l'œil). Mais il y flotte un parfum de surnaturel dans ce château qui achève de rendre ce film vraiment intéressant, avec ces superbes décors envahis de neige.
C'est un film de guerre si atypique qu'il en est passionnant, avec un final assez déchirant, et lorgnant quelque part vers du Peckinpah (La horde sauvage est sorti dans la même période), et disposant d'un casting vraiment idéal.