Un peintre booste sa carrière par un moyen peu conventionnel.
Remake d’un métrage argentin, le réalisateur dresse un tableau implacable, médiocrement reluisant et satirique du milieu artistique dont sa cupidité. Le film n’est pas seulement une critique de ce monde, il est aussi érudit en citant par exemple du Warhol et philosophique avec sa machine capillotractée qui donne des réponses didactiques à toutes sortes d’interrogations. Les dialogues somptueux sont débités par des interprètes à la garrulité irréprochable. Le duo formidable formé de Vincent Macaigne et Bouli Lanners est un parangon de complicité.